Andréas est de ces écrivains à cheveux longs qui n’a pas les idées courtes.

Stupide introduction… On la refait.

Dire de but en blanc, comme ça qu’Andréas Becker publie un nouveau livre, en août 2020, et que Kedistan va se faire quelques deniers en baclant une publicité, ça le fait pas franchement non plus.

Surtout que ce n’est pas la vérité. Tout est gratuit ici, et surtout l’amitié. Et comme le mot copinage est plutôt aujourd’hui à réserver pour commenter les affaires politico judiciaires empêchées en cours, nous écrirons : “par amitié”.

Haa la voilà. Le… voilà, plutôt, ce mot qui fuyait. Toujours un peu compliqué d’avouer un sentiment, comme on parlerait à sa mère de la première jeune fille embrassée sur la route. Oui, Amitié…

Bon, j’ai l’introduction. A titre amical … Kedistan…. Vous compléterez…

Pas besoin de guide, de notice en trois langues, pour se perdre dans un livre d’Andréas. Dès le début, comme on a abandonné très vite l’idée de chercher la sortie, on reste là, à baguenauder au milieu des mots, écartant l’un pour mieux voir l’autre. Quand le récit avance, on traîne le pied, par peur d’écraser consonne ou voyelle mal garée, en accélérant avec lui. Sa littérature poterie la langue et laisse pantois parfois. Il faut la lire en s’écoutant.

Mais n’écoutez pas ce que vous lirez ailleurs. Ce livre n’est pas à lire parce que “c’est le plus beau des livres“, accouché par un écrivain “atrocement meurtri par la solitude du cabinet d’écriture“. Non, c’est juste le livre d’un chemineau curieux de la vie, croisé presqu’hier, pour préparer une rencontre du lendemain. Mais un livre important, comme ses autres, pour lui et notre bonheur. Avec Andréas, on peut rester grave, profond, et ne jamais éprouver une envie de pleurnicherie de circonstance. Il sait rire de tout, intimement, sans se moquer du réel.

Et, en cherchant un peu, comme nous avons trouvé ces échanges, sur Radio Enghien, du 24 juin 2020, nous vous les livrons à savourer de suite. Et rien que pour la voix…